mardi 1 novembre 2011

Un témoignage exceptionnel

Les derniers moments du Martyr Saddam Hussein

évoqués par son avocat Wadoud Shams el Din

Son avocat qui avait demandé de le rencontrer la veille de son assassinat par les gangsters US, relate les derniers instants qu'il vécus avec le Président martyr Saddam Hussein.*

Le journaliste : «Quand est-ce que vous avez rencontré le Président Saddam Hussein pour la dernière fois ?

Maître Wadoud Shams el Din : «J'ai rencontré Saddam Hussein dans un lieu proche de l'aéroport de Bagdad, pendant un peu plus de deux heures. En plein milieu de l'entrevue, les Occupants US lui intimèrent de faire une procuration pour autoriser une personne à qui il pourrait remettre ses possessions et ses affaires personnelles dans son lieu de détention, il me demanda alors de transcrire la liste de ses affaires.»

Le journaliste : « De quelles possessions était-il question ? »

Maître Wadoud Shams el Din : «Il s'agissait de quelques habits, quelques livres, des manuscrits et des poèmes qu'il écrivit lors de sa détention dans la prison US.»

Le journaliste : « Sur le plan psychologique, comment était le Président Saddam Hussein la veille de son exécution ? »

Wadoud Shams el Din : « Le président irakien jouissait d'un moral très haut. Lorsque je commençais à inscrire et à remplir la requête, j'eus les yeux inondés de larmes, je réalisais que cette rencontre était la dernière, quant à lui, il me regardait et souriait, tout en continuant de fumer son cigare. Quand je terminai d'établir la liste, je la livrai au militaire US qui se tenait à côté, le président Saddam Hussein me fixa de ses yeux et me dit : « Wadoud, les vaillants ne pleurent pas dans les situations difficiles.»

Le journaliste : « Maitre Wadoud Shams el Din, lors de votre entretien, avez vous demandé au Président Saddam Hussein quelque chose, qu'il rejeta ?

Maître Wadoud Shams el Din : « Je lui ai demandé et mon collègue de présenter une requête auprès de sa sainteté le Pape, il répondit : « Je n'implorerai personne sauf mon Seigneur, Dieu, loué soit-Il ! » et il ajouta, texto, « Que répondrais-je à mon Seigneur, et que dirais-je aux iraqiens, à la Nation et aux militants, leur dirais-je que Saddam Hussein aura marchandé pour sauver sa tête, je n'implorerais que mon Seigneur, loué soit-Il. »

Le journaliste : « Les circonstances de l'exécution elle même, paraissent plutôt confuses, que s'est-il passé exactement ces instants là ? »

Maître Wadoud Shams el Din : « Nous n'avons pas été prévenus de l'heure exacte du crime, et nous avons été enfermés dans le flou le plus total. En fait j'ai procédé à présenter trois requêtes successives pour me permettre d'assister à l'exécution du crime de l'assassinat du Président Saddam Hussein, mais je ne reçus aucune réponse. »

Le journaliste : « Comment fut les rapports de Saddam Hussein avec ses geôliers US ? »

Maître Wadoud Shams el Din : « Il jouissait d'un respect de la part de tous les geôliers qui l'entouraient. A ce propos, il y avait un officier US qui lui était assigné – il fût muté à la fin de sa mission - lorsque cet officier venait lui faire ses adieux, ils s'étreignirent, l'officier US alors commençait à pleurer et même le président martyr en fut fort ému. »

Le journaliste : « Est ce que le Président a dévoilé aux US, durant sa détention, quelque chose qu'il leur avait caché ? »

Maître Wadoud Shams el Din : « Il évoqua avec l'officier US, qu'au douzième mois, en décembre 2003 et avant sa détention, il devait traverser le fleuve Tigre dans une petite barque avec l'un de ses hôtes, muni d'un certain nombre de fusils, Saddam Hussein lui dit alors : « Monte, toi, dans la barque avec les armes, et je traverserais le fleuve à la nage. » Et Saddam Hussein traversait le Tigre à la nage.

Le journaliste : « Existe-il en votre possession, des manuscrits de la main de Saddam Hussein, des oeuvres ou des poèmes que le Président iraqien vous aurait transmis durant cette rencontre ? »

Maître Wadoud Shams el Din : « En effet il écrivit une long poème en l'honneur de l'Armée iraqienne à l'occasion de l'anniversaire de sa fondation le 6 janvier. Dans ma dernière rencontre avec le Président, il me dicta certains extraits des poèmes qu'il écrivit. Au cours de cette même rencontre je lui lisais le communiqué du parti Baath concernant l'entérinement du jugement de l'exécution. A ce même instant, il improvisa deux vers de poésie en l'honneur des militants du Baath. »

Le journaliste : « Que leur écrivit-il ? »

Maître Wadoud Shams el Din : « Soyez bienheureux, camarades de la doctrine et des sommets où flotte une bannière en Dieu, croyant ;

Nos cœurs, préservés et purs, pour le Jihad, les avons sauvegardés, nous les préservâmes, inébranlables et intrépides. »

Traduit par Abu Assur

*Lien original : ماذا قال الرئيس الراحل صدام حسين لآخر رجل التقى به قبل إعدامه





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