mercredi 25 juin 2014

Entretien du Porte-parole des révolutionnaires iraqiens avec al Jazeera

Entretien de la chaine arabophone al Jazeera

avec le général de division Mizher Al Qaissi, porte-parole du Conseil militaire général des révolutionnaires iraqiens.


Al Jazeera : conformément à votre souhait nous avons dissimulé votre identité et altéré votre voix, nous respectons votre choix et merci d'être avec nous encore une fois.
Général Qaissi comment évaluez -vous la situation sur le terrain aujourd'hui en Iraq ?
Le Général Qaissi : Au nom de Dieu le clément le miséricordieux. Comme d'habitude, je commence toujours mes entretiens en demandant à Dieu d'avoir miséricorde sur nos martyrs et qu'Il les accueille dans Son paradis et je prie pour la gloire, toute la gloire de nos héros révolutionnaires.

Aujourd'hui, les révolutionnaires ont allumé la flamme pour une révolution qui ne s'éteindra jamais. Elle avait commencé lorsque notre peuple demandait ses droits légitimes à travers des voies constitutionnelles mais ils furent brimés par le fer et le feu. Les armes sont devenues alors notre recours ultime pour imposer nos droits. Avec la volonté de Dieu et la persévérance de notre peuple nous avons pu prendre le contrôle de Mossoul, Salah el din, Fallouja, Garma, Beiji et la plupart des régions du nord et aujourd'hui nous sommes dans les environs de Bagdad et sa ceinture. En vérité nous avons pu chasser l'armée du gouvernement de la province Diyala, des régions qui l'entourent et des vastes régions de Kirkouk. Voilà la situation sur le terrain : les révolutionnaires contrôlent ces régions.


Aujourd'hui, vous pouvez aller et vous promener à Mossoul, et y contacter qui vous voulez et vous verrez la joie authentique et la liesse de ses habitants après l'éviction de l'injustice de leur vie quotidienne.



Al Jazeera : Qu'est ce qui vous a poussé à commencer cette phase ? C'est à dire au lieu d'une autodéfense, à occuper des territoires dans le nord d'Iraq.
Le Général Qaissi : La personne qui a tout commencé c'est Maliki. Les forces de Maliki nous ont obligés à nous comporter ainsi, lorsqu'il envoya dans nos régions des milices et établit des barrages et check-points en vue d'humilier notre peuple et d'avilir les citoyens, ce qui est inacceptable. Et comme nous l'avion mentionné dans notre premier communiqué lorsque nous avons défini l'ennemi comme celui qui porte atteinte au peuple iraqien et heurte sa dignité et abuse de ses biens.



Il y a quelques semaines de cela, les Mossouliotes ne pouvaient point traverser les ponts des deux côtés du Tigre du fait des check-points où ils étaient humiliés et où les femmes étaient verbalement abusées et fouillées, battues.



Al Jazeera : Lorsque vous dites : « contrôle » il ne s'agit pas uniquement du contrôle des révolutionnaires mais aussi celui d'ISIL dans les régions dominées par les tribus.
Le Général Qaissi :La vérité est que ISIL existe et personne ne peut nier cela.


Al Jazeera : Vous les avez combattus, vous les avez combattus dans le passé.
Le Général Qaissi : Les révolutionnaires ne les ont pas combattus, ce sont les Sahwat qui les ont combattus intégrant ainsi une partie du projet US. Oui nous avons combattu le Tandhim -al Qaeda- pour des raisons dont je veux pas évoque maintenant, mais les Sahwat s'intégraient dans un projet plus grand que ces gens naïfs qui se sont portés volontaires pour combattre.



Le fait est que cette organisation existe aujourd'hui en Iraq et a ses ramifications en Syrie et même dans le monde. Elle a ses cellules endormies, elle a des capacités. Notre révolution quant à elle, c'est une révolution tribale qui s'éleva contre l'oppression et les Conseils militaires font partie de ces forces rebelles. L'emblème du Conseil militaire c'est la carte verte de l'Iraq sur un fond blanc et le bouclier qui entoure l'Iraq est pour le protéger de l'ingérence perse. C'est cela notre emblème.


Al Jazeera : Nous parlerons de cette ingérence, mais quelle en est la cohésion entre les tribus iraqiennes et ISIL, ? Y-a-t-il une coordination ? Une cohésion directe ?
Le Général Qaissi : Il n'y a pas de coordination ou de cohésion. Comme je l'ai déjà dit, l'organisation existe et dispose de quelques combattants et contrôle certaines régions, mais cette révolution est celle des tribus et c'est cela que nous voudrions faire connaître au monde entier. Cette révolution est le nouveau printemps iraqien ; c'est une révolution armée pour mettre fin à l'injustice et à l'oppression. Elle ne dépend d'aucun autre agenda et n'a aucun lien avec le terrorisme ou parties étrangères. C'est la révolution des tribus contre un gouvernement répressif.


Al Jazeera : Comment évaluez vous la force de l'organisation. Certains avancent le chiffre de 5000, 7000, 10000 qui se trouveraient aujourd'hui sur le sol iraqien. Vous, quelle est votre évaluation de ces nombres et de leurs capacités ?

Le Général Qaissi : C'est sûre nous ne sommes pas en contact avec eux pour connaître leur nombre. Ces nombres, leurs exagérations non pas été relevés par un organisme professionnel ou militaire. Ce qui m'intéresse ici est de dire quel que soit le nombre de n'importe quelle autre organisation, cela ne peut être comparer avec ceux des révolutionnaires des tribus des enfants d'Iraq. Ainsi je ne crois pas qu'il ait lieu de comparaison..

Les enfants des tribus sont les fils d'Iraq, les fils des villes libérées qui ont porté les armes pour défendre leurs villes et sont avec tout organisation qui soutient les révolutionnaires et leurs nombres ne peuvent être comparés à celui des masses en révolte. Aujourd'hui les gens qui soutiennent les conseils militaires peuvent être comptés et appréciés par n'importe quel organisme étranger. Aujourd'hui ceux qui veulent les Conseils militaires sont les femmes, les jeunes qui ont jailli du sein de notre peuple et vont croissant, car ils croient en notre projet et notre engagement pour les libérer de la persécution.



Al Jazeera : Travaillez vous avec ISIL sur la base de l'ennemi de mon ennemi est mon ami ?
Le Général Qaissi : Jamais ! Nous travaillons avec le peuple et nos armes sont autorisées par le peuple. Peu importe la variété des armes, elles ciblent toutes le gouvernement central, mais cela ne veut pas dire qu'il y ait coopération.



Al Jazeera : ISIL pourrait-il affecter vos objectifs.
Le Général Qaissi :Pas nécessairement. ISIL n'affecte pas nos objectifs. Nous planifions et exécutons nos objectifs sur le terrain et personne ne peut interférer dans ce que nous faisons. Il se peut que quelques groupes puissent avancer vers le même objectif, mais c'est nous qui encerclons et c'est nous qui exécutons et les autres groupes peuvent avoir leurs propres plans, objectifs et agendas. Toutefois la partie qui jouit de la plus grande légitimité et qui gagna cette légitimité du peuple et des révolutionnaires ce sont les Conseils militaires des Révolutionnaires d'Iraq.



Al Jazeera : Cepnedant, l'Occident, Ban Ki Moon, le gouvernement Maliki et d'autres établissent des liens entre les événements de votre région et ISIL. Est-ce cela en vérité vous affecte car vous luttez pour des demande justes et en l'absence d'une position claire de votre part ? 
Le Général Qaissi : Oui en effet ! Mais soyons claires ! Il se peut qu'il y ait des initiatives individuelles de l'un ou l'autre des groupes qui vont à l'encontre du respect des droits de l'homme.. Mais la question est la suivante : qui encourage ces parties et qui voudrait déformer notre image ? C'est la grande question !



Ces parties possèdent aujourd'hui une grande machine médiatique. Je vous donnerai un exemple : Sur YOUTUBE vous pouvez regarder plein de vidéos qui montrent certaines scènes – abus des droits de l'homme – qui portent atteinte à notre cause, eh bien savez-vous que lorsque l'on publie un communiqué sur YOUTUBE, il ne peut durer sur la toile plus de 48 heures et est supprimé du site.

Nos publications aussi sont supprimées ou bloquées sur YOUTUBE.. Vous savez où s trouve le siège de YOUTUBE ? En Californie.. Alors pourquoi on garde des vidéos pour une certaine durée et pas d'autres ? Est ce il y a une puissance qui commande cela ?



Al Jazeera : Pour terminer avec la section concernant ISIL, quelle est votre position ayant trait à ces abus publiés sur YOUTUBE comme vous le dites ? Quelle en est la position des révolutionnaires tribaux ?
Le Général Qaissi : Nous sommes contre tout acte qui viole les droits humains quel que soit l'exécutant. Nous le déplorons et nous le condamnons fortement et nous nous y opposons. Nous avons toujours été contre toutes violations des droits humains. Les autres peuvent avoir leurs opinions mais nous sommes opposés à toutes violations ; nous ne commettons pas de tels actes même à l'encontre de nos ennemis.



Al Jazeera : Est-ce possible qu'un jour nous verrons combattre les Révolutionnaires des tribus avec ISIL comme ce fût la cas en Syrie ?
Le Général Qaissi : Personnellement, je ne souhaite pas être obligé de faire cela.



Al Jazeera : Maintenant il y a des appels à la mobilisation des volontaires. Sayed Ali Sistani a appelé des volontaires pour sauver l'Iraq. Est-ce l'Iraq est entré directement dans une guerre civile entre sunnites et shiites ?
Le Général Qaissi : La Marja'ya, Ali Sistani à annoncé cette fatwa étrange parce qu'ils veulent détourner cette guerre et la rendre sectaire entre deux sectes qui ont co existé en paix et se sont aimées pendant plus de 1000 ans. Ils veulent en faire une guerre sectaire. Pour revenir à votre question des volontaires, maintenant quel est l'intérêt de l'armée régulière sur laquelle ont été dépensée les 2/3 du budget du pays ? A-t-elle pu résister sur le terrain ? Alors ces volontaires envoyés à la hâte sur le champs de bataille ...



Al Jazeera : Excusez-moi, mais vous avez contribué à défaire cette armée..
Le Général Qaissi : Oui ce que je veux dire : est-ce l'armée entraînée était capable de tenir le terrain, et quelques volontaires envoyés à la hâte, pris à leurs famille et dont plusieurs sont mineurs.. envoyés aux combats – d'ailleurs nous avons publié un communiqué à ce propos, tenant Maliki pour responsable de les avoir poussé dans des batailles dangereuses où une mort certaine les attend. En fait cette fatwa est juste pour exciter les passions.



Al Jazeera : Quels sont vos plans aujourd'hui ? Que faut-il faire pour renverser Maliki par la force des armes ?
Le Général Qaissi : Nous avons tout essayé et nous avons démontré que notre stratégie était celle d'une guérilla pour la changement. Si nous réussissons à le renverser par les armes, nous le ferons, mais si il existe d'autres solutions, nous y réfléchirons.



Al Jazeera : De quelles solutions s'agit-il de votre point de vue ?
Le Général Qaissi : Les conflits armés traditionnels et la philosophie des conflits armés sont la plupart du temps conclus par des solutions politiques. Il n'est pas possible pour les mouvements révolutionnaires de continuer l'action militaire sans solution politique et les armes vont se taire si les objectifs sont atteints. Nous voulons atteindre notre objectif avec le moins possible de pertes, mais nous avons été forcés à prendre les armes. Nous ne sommes pas seuls, et je voudrais insister sur cela ; nous avons toute une nation derrière nous qui nous autorisa à prendre des armes. Lorsque nous vînmes, nous vînmes en tant qu'officiers hauts placés de l'ancienne armée iraqienne pour diriger les révolutionnaires des tribus et de notre peuple. Et lorsque ces mêmes révolutionnaires nous demanderont de poser les armes, une fois leurs objectifs atteints nous exécuterons leur demande. Nous avons toujours affirmé que nous n'étions pas des bellicistes. Nous ne voudrions pas répandre le sang ; au contraire tout sang répandu sur le sol d'Iraq, de quelle région qu'il soit, c'est du sang qui nous est très cher.

Al Jazeera : Comment allez-vous affronter les US, au cas où ils décident d'entreprendre des frappes aériennes éclairs contre les révolutionnaires ? 
Le Général Qaissi : Et comment pourront-ils cibler les bases des révolutionnaires ? Comment pourraient-ils faire cela alors que les révolutionnaires sont dans chaque maison, chaque rue et chaque foyer ? Il y a plus d'un révolutionnaire qui a pris les armes et qui contribue à cette révolution. Vont-ils assassiner tout le peuple iraqien. Vont-ils anéantir Mossoul, éradiquer Fallouja comme le souhaite Maliki qui voudrait anéantir des quartiers entiers et des provinces entières pour les remplacer par de nouveaux quartiers et de nouvelles provinces ? Ce parler en terme de science militaire est illogique, parce qu'il requiert un anéantissement. Ainsi si les US et d'autres avec eux sont préparés à anéantir la moitié de l'Iraq, qu'ils le fassent ! Voilà la réponse ! Secundo, nous, nous tous, avons résisté à l'Occupant US et les Conseils militaires des révolutionnaires iraqiens ont été choisis de parmi ceux qui combattu les armées d'Occupation du fait de leur grande expérience dans les tactiques de guérillas. C'est pour cette raison la majorité des commandants sont parmi ceux qui avaient combattu les US. Nous saurons comment les combattre au cas où ils reviendraient. Toutefois comme je l'ai dit, ceci n'est pas possible même si les US et leurs drones affirment qu'il existe des bases ou des groupes rassemblés dans ces bases et que ces frappes qui tueront des gens pourront mettre un terme à la révolution. La réponse est NON ! Et certainement NON ! Parce qu'il s'agit d'une révolution de tout un peuple.



Al Jazeera : Alors j'emploierais vos mêmes termes qu'en sciences militaires aussi il est dit que pour renverser un régime, la capitale doit être investie et je veux dire Bagdad. Regardez la Syrie par exemple, elle résista et en fin de compte le régime là-bas a repris l'initiative. Est-ce Bagdad est l'un de vos objectifs et est fait incluse dans vos plans ?
Le Général Qaissi : Nous avons, comme je l'ai dit, établi des plans pour le changement pour renverser le régime, et si nécessaire de le renverser, renverser son armée et ses milices retranchées dans Bagdad la capitale. Lorsqu'il sera temps d'agir, cet objectif sera l'une de nos priorités . Aujourd'hui nous essayons d'éradiquer l'oppression du peuple iraqien et je répète que nous ne sommes pas des bellicistes et ne voudrions pas continuer à combattre et ne voulons pas causer plus de pertes parmi les milices gouvernementales, ou parmi les civiles sur les lignes de front. Pour cette raison, je dis que nous avons pris toutes nos précautions et l'initiative est entre nos mains ; c'est nous qui fixons le moment choisi pour attaquer.



Al Jazeera : Avez-vous la possibilité d'attaquer Bagdad aujourd'hui ? 
Le Général Qaissi :Oui.



Al Jazeera : Je veux dire la capacité militaire ? 
Le Général Qaissi :Oui.

Al Jazeera : Quelles sont vos intentions, maintenant ? 
Le Général Qaissi : En toute franchise, ceci ne peut être divulgué.

Al Jazeera : Je veux dire est-ce il est question d'obstacles, d'intentions ou de capacités militaires. 
Le Général Qaissi : Nous disposons des capacités militaires et celles-ci s'accroissent avec le temps. Il ne faut pas oublier lorsque les capitales sont assiégées, elles tombent d'elles mêmes, et nous avons à ce sujet beaucoup d'exemples dans les conflits armés. Souvent lorsqu'il y existe des gens qui souffrent à cause de ce régime et de ses milices, et vous avez pu noter ce qui s'est passé dans maintes capitales y compris Bagdad et comment Bagdad s'est effondrée. Bagdad pourrait tomber automatiquement juste lorsque les révolutionnaires s'y rapprocheront. 

Al Jazeera : Parlons un peu politique. Le royaume d'Arabie séoudite a publié un communiqué concernant les événements en Iraq. Comment interprétez vous la position des pays du Golfe en ce qui concerne la crise iraqienne ? 
Le Général Qaissi : Nous avons bien accueilli ce communiqué très clair. Bien qu'il soit venu tard et même trop tard en effet. Car nous avons été trop longtemps marginalisés, et nous ne représentons pas une seule composante, et c'est une réalité que je tiens à signaler ici à Al Jazeera, nous ne représentons pas une seule composante, nous représentons tout le peuple iraqien et tout le peuple gémit ; peut-être une composante gémit plus qu'une autre car ciblée pour intégrer un plan plus grand. Oui ciblée par l'Iran du mal qui voudrait changer la carte démographique de la région pour s'étendre jusqu'à la Méditerranée. Pour ces raisons nous avons bien accueilli ces positions qui nous soutiennent et nous accueillerons toutes autres qui se tiennent de nos côtés ou nous appuient. Nous ne leur demandons rien d'autres que de comprendre nos demandes.



Al Jazeera : Qu'est-il demandé des états du Golfe aujourd'hui ? 
Le Général Qaissi : Ce qu'est demandé des états du Golfe est de considérer la légitimité de notre révolution rien de plus et de faire un examen de conscience. Nous ne voulons pas leur causer des troubles et exercer sur eux des pressions qu'ils ne peuvent supporter. Mais nous leur demandons de reconnaître la légitimité de nos demandes avec humanité. Maliki nous a massacrés, violé nos valeurs sacro saintes, arrêté les femmes, commis toutes espèces d'atrocités et anéanti nos régions. Nous n'avons personne d'autre que Dieu, nous levons nos mains vers lui car nous n'avons d'autres protecteurs. Nous avons dans le passé parlé à voix haute et demandé de l'aide, mais personne ne nous répondit, nous comprenons cela, car nous ne voulons demander plus que ce que les autres peuvent offrir

Al Jazeera : Permettez-moi mon Général de vous poser une dernière question. Quel est l'horizon politique, le futur en ce qui vous concerne ? 
Le Général Qaissi : Le futur ? Je vais vous le dire en résumé. Nous voulons un Iraq nouveau, dans lequel le peuple profite de ses richesses. Un Iraq démocratique qui bénéficie au peuple, gouvernés par un gouvernement qu'ils ont choisi et qui les gouverne avec justice et dans la co existance de tous afin de sauvegarder l'unité de l'Iraq. Nous n'acceptons pas un Iraq fracturé socialement ou géographiquement. Nous voulons que l'Iraq revienne comme un seul corps et que l'enfant de Bassorah puisse travailler à Mossoul et que l'enfant de Mossoul puisse être employé à Dhi Qar, et que cette période obscure mette un terme à ce qui a été provoqué par l'Occupation, ceci exige d'unir tous les efforts et ceux des révolutionnaires iraqiens en vue du changement et en vue d'une démocratie au profit de tous et non une démocratie sectaire coltinée par ceux qui gouvernent aujourd'hui.

Al Jazeera : Merci Général Mizher al Qaissi, porte-parole du Conseil Général des Révolutionnaires d'Iraq de nous avoir accordé cet entretien et merci à nos téléspectateurs de nous avoir suivis. Il s'agissait d'un épisode de Liqa'a al Yawm – Entretien du Jour.


ٍTraduit par Abu Assur

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